Nous allons
terminer avec ce numéro la troisième année
d'existence de KaFkaïens Magazine, ce qui nous assure
tout de même une place au panthéon des fossiles d'Internet
au regard de la pérennité de la plupart des sites
littéraires du web. Trois années d'existence bien
remplies ! Et parallèlement à cet événement
majeur, les plus perspicaces d'entre vous auront noté les
préparatifs de la petite célébration qui se
prépare pour l'An 2000 et pour l'avènement du nouveau
millénaire (qu'il faudra attendre encore un an rétorquent
quelques esprits chagrins). Ici, nous nous sommes préparés
au choc en plaçant ce numéro sous le signe de l'An
2000.
Ah, l'An 2000
! Qui n'en a pas rêvé ? Avez-vous organisé votre
fête ? Avez-vous graissé les pattes de votre chien
robot ? Avez-vous réalisé une magnifique combinaison
en vinyle argenté pour faire le malin le soir du réveillon
? Des songes futuristes qui émerveillaient notre enfance
aux cauchemars apocalyptiques que l'on tentaient de nous faire croire,
l'An 2000 est paré d'une aura indescriptible, mélange
de crainte et d'espoir à peine matinés de réalisme.
Et voilà, nous y sommes, et le battage autour de l'événement
tente de nous faire oublier que ce n'est après tout qu'une
date de plus, et probablement un réveillon inepte semblable
aux autres. Basta ! Crions avec les loups et ajoutons au concert
général notre petite note KaFkaïenne.
Dans ce numéro
vous trouverez donc de nombreuses nouvelles sur le thème
"Et Après" ainsi que les aventures de l'Apocalypse
Virtuelle (en souhaitant qu'elle le reste). Dans Technologie et
Humanisme, il sera encore question de futur (Edition électronique
du futur) et de présent, avec une contribution à une
polémique en cours. Et bien sûr, vous retrouverez vos
rubriques habituelles, Fauteuil, Poésie, Nouvelle à
suivre et Carnets de routes. Tout cela pour vous, en attendant notre
prochain numéro avec lequel nous entamerons notre quatrième
année d'existence, et dans lequel il sera du coup fortement
question d'anniversaire...
Cher lecteur
attentionné, nous te souhaitons la bienvenue.
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