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.... bien évidemment,
le douze. En effet, au-delà, le patient serait ouvert comme
une pomme de terre au four au moment d'y mettre la crème
fraîche. Le choix de l'écarteur est essentiel dans
une thoracotomie, il faut surtout bien le fixer sur le sternum.
Maintenant que nous avons détaillé les principales
étapes théoriques, nous allons visionner un acte opératoire
de toute beauté mené de main de maître par l'équipe
du Professeur Wehrlé. Regardez comme le bistouri conduit
avec précision la première découpe, et là,
hein ? le chirurgien n'a pas intérêt à trembler
au moment d'utiliser la scie pour sectionner la cage thoracique.
Hop, net et sans bavure. Vous remarquerez que pas un bout d'os ne
manque ! Ah, ce Wehrlé, s'il veut venir chez moi découper
le carrelage pour la chambre d'ami, je l'embauche sur le champ !
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Alors maintenant
que le patient a été mis à l'aise si on peut
dire, nous arrivons à la phase la plus délicate de l'opération,
c'est-à-dire l'ouverture proprement dite. C'est un mouvement
qui nécessite un certain effort de la part du chirurgien parce
que les côtes d'un bonhomme, ça s'ouvre pas comme un
manuel d'obstétrique de seconde année. Il faut bien
assurer sa prise de chaque côté, en faisant attention
aux esquilles d'os et puis tirer d'un coup sec, rhââââkkk
!
Voilà, à partir de là, le plus dur est fait.
La semaine prochaine, dans cette série consacrée aux
gestes opératoires lourds, nous verrons que réussir
une trépanation est un peu plus compliquée que de décapsuler
une ... |
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