Au cœur de la foule qui tangue, sous la houle des cris et des rires, je dérive, épaule contre épaule, d'une musique à l'autre. La cadence, les flonflons, le silence en alternance. Caboter dans cet océan de musique est un des derniers vrais plaisirs carnavalesques, une vraie fête. Dans cette tempête de joie, le cœur de la ville est démonté.