Vous avez devant
les yeux et sous les mains un numéro dont la rédaction
n'a pas été facile. C'est la tête lourde et
la bouche empâtée que nous achevons ce soir l'exploration
méthodique de notre thème : le Vin. Malheureusement,
nous avons traité plus en profondeur ses effets que ses origines,
et voilà pourquoi l'Ivresse a largement dominé les
débats qui ont été, soyez-en sûrs, particulièrement
vifs et lestes d'esprit. Bref, il est de notoriété
publique que le divin breuvage a toujours stimulé l'intellect.
Jugez-en par vous-mêmes. Il ne nous semble pas que nous ayons
démérité, mais l'alcool rend mauvais juge...
Et ce vingtième
numéro comporte donc quelques nouvelles sur le thème
de l'Ivresse, des carnets de route parmi les meilleurs en provenance
de nos correpondants exotiques - qui à Hong-Kong, qui en
Amérique du Sud -, une étincelante cuite mongole,
une planche poétique qui rappellera quelques souvenirs à
nos lecteurs les plus anciens, quelques articles et poèmes
dont vos nombreux mails nous disent (presque) toujours le plus grand
bien.
Pensez à
nous, cher lecteur, tandis que nous franchirons le dangereux écueil
de l'été - Ô retard funeste, nous t'aurons prévenu
- pour vous livrer le vingt-et-unième opuscule de notre magazine,
pour vous, rien que pour vous, et dans cette attente...
Beuillez adréer,
zer lecteur, de nos falutations binicoles...
et bonne lecture !
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