Sur ces quais qu'aucune eau ne sépare, les naufragés s'entassent sous les yeux trop blasés. Seule la pudeur m'empêche de pleurer quand je vois leurs corps recroquevillés. La honte, il est trop tard, la rame est déjà là. Je pars dans un fracas, mais même ceux qui restent n'auront pas plus de temps. Ils laisseront à quai ces pauvres indigents, leurs idées de tristesse et leur humanité.