Cette
chose,
cette chose qui devait nous chercher depuis un bon moment
sans nous rencontrer,
cette chose, je l'ai trouvé dans ton cur de l'été,
July.
Il n'est pas
de saison qui puisse soutenir
le passage constant du soleil me chuchote le Prince.
Je ne suis pas de ceux qui se sont arrêtés,
par peur de l'orage et de la grêle à la lisière
du pré.
J'ai goûté
la pluie de Juillet sur la terre brûlée.
J'ai goûté le goût de ton cur de l'été,
July.
Et c'est inaltérable que je passe, tête nue,
Déjà presque un oiseau écrasé de chaleur
A qui le ciel, d'un coup, ferait défaut.
Le Prince m'a
dit à l'oreille qu'il ne fallait jamais s'opposer
Aux saisons, qu'il est un temps pour l'été, un temps
pour
l'hiver.
Et c'est ainsi sans doute,ma tendre July,
que le poète règle, une fois pour toutes,
la marche des saisons.
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